Le cerveau humain enregistre une grande variété d'expériences sensorielles, traite et stocke ces informations, puis les rappelle au bon moment comme un ordinateur. Aussi, la maladie d'Alzheimer a été comparée à l'effacement d'un disque dur, commençant par les fichiers les plus récents et remontant dans le temps. Un signe précoce de la maladie est souvent l'oubli d'événements récents, telle une conversation téléphonique, la visite d'un réparateur, alors que le rappel de souvenirs plus anciens reste intact. La maladie progressant, ce sont cependant les mémoires tant à long terme qu'à court terme qui disparaissent progressivement, jusqu'à ce que la personne atteinte ne reconnaisse plus ses proches. La crainte devant la maladie d'Alzheimer n'est pas tant l'anticipation de douleurs et de souffrances physiques, mais la perte inexorable des souvenirs de toute une vie, qui constituent l'identité même d'une personne.
Cette perte d’identité est très difficile à vivre pour le malade ainsi que pour son entourage qui n’est plus reconnu par son proche. Le malade subit la perte de son identité tout au long de la maladie jusqu’à une destruction global de cette dernière. La question que nous pourrions alors nous poser est :
Est-ce-que l’individu atteint de la maladie d’Alzheimer est conscient de perdre son identité au cours du processus de la maladie ?
Cette perte d’identité est très difficile à vivre pour le malade ainsi que pour son entourage qui n’est plus reconnu par son proche. Le malade subit la perte de son identité tout au long de la maladie jusqu’à une destruction global de cette dernière. La question que nous pourrions alors nous poser est :
Est-ce-que l’individu atteint de la maladie d’Alzheimer est conscient de perdre son identité au cours du processus de la maladie ?